En France, des réfugié.es et des sans-papiers, d’abord chassé.es de leurs bidonvilles vers les bords des autoroutes ou des friches urbaines, ont été en partie ensuite logé.es dans des hôtels réquisitionnés par les préfets ou les maires. Au Maroc, où un confinement généralisé, assuré par l’armée a été instauré pour plus de trois mois, l’Etat a été contraint à offrir des services sociaux à des groupes vulnérables peu ou pas pris en compte par les autorités publiques auparavant, dont les migrant.es vivant dans des campements ou sans-abris. Les réactions politiques à la pandémie évoluent avec le temps et varient en fonction des régimes étatiques, des structures de l’Etat social et des mesures sanitaires mises en place contre la propagation du virus et des partenariats locaux. Un groupe de travail du pôle de recherche « Mobilités, Migrations et Recomposition des espaces »įace à la crise du covid-19, les pouvoirs publics comme d’autres agents dans les domaines sanitaire et social (par exemple les professionnels de l’action sociale et du soin, les fédérations caritatives, les associations de quartiers, les ONG) – ont été profondément ébranlés dans leur travail et leurs routines de régulation, d’administration et de care. Migrations en temps de crise du covid-19 – Quels effets et quelles conséquences pour l’action publique et sociale ? Ihre Feldforschungen führt sie in Marokko, Senegal und der Elfenbeinküste durch. Sie befasst sich insbesondere mit der Produktion von religiösen urbanen Räumen durch Zirkulation und Migration sowie mit der Rolle von religiösen Institutionen (sowohl christlichen als auch muslimischen) in der Einschreibung (encartement) der Identität von Migranten und der Governance ihrer Mobilitäten. Ihre Forschung beschäftigt sich mit der Verbindung von Mobilität, Migration und Religion in afrikanischen Städten. Sie war Gastforscherin am International Migration Institute Oxford, anschließend Postdoktorandin an der Chaire d’études africaines comparées in Rabat (EGE) und später in der, vom Deutschen Historischen Institut Paris und dem Centre de recherche sur les politiques sociales initierten und in Dakar ansässigen transnationalen Forschungsgruppe „Die Bürokratisierung Afrikanischer Gesellschaften“. Nach ihrem Studium der historischen Anthropologie, Politikwissenschaft und Islamwissenschaft an der Albert-Ludwigs-Universität Freiburg im Brsg., wurde sie an der Freien Universität Berlin promoviert.
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